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Imaginaire social opérant
dans les rites amoureux de la société chinoise
Le programme de recherche "Imaginaire social opérant dans les rites amoureux de la société chinoise" a été initié par Richemont, société regroupant plusieurs entreprises de luxe dont une majorité relevant du secteur de la joaillerie et de l'horlogerie. Pour l'industrie du luxe, la Chine représente l'un des marchés mondiaux les plus prometteurs, compte tenu de l'essor rapide de sa croissance économique. Les marques de luxe étrangères déjà implantées y connaissent d'ailleurs un grand succès. Depuis les années 2000, la Chine est donc l'objet de nombreuses études marketing dont l'enjeu est de décrypter les comportements des consommateurs de luxe. Mais face à cette société en pleine transformation sociale, dont les pratiques, les traditions et les croyances sont étrangères aux compagnies occidentales, les outils classiques du marketing atteignent parfois leurs limites.
Le but du partenariat lancé entre Richemont et l’Université Toulouse-Jean Jaurès est de financer une thèse d’anthropologie sociale et historique qui, allant au-delà d’une simple analyse des habitudes de consommation chinoises, permettrait de décrypter la mutation des comportements et des rites amoureux de la Chine contemporaine et à travers cela, de comprendre à la fois l’usage et la circulation des bijoux, et le fonction qu’ils assurent dans les rites de courtisement, de fiançailles et de nuptialités.
La première partie de la recherche consiste en une recherche historique remontent jusqu’au 19ème siècle. Elle interroge l’usage des bijoux et les pratiques amoureuses à la cour impériale et parmi les élites chinoises, pour cerner historiquement le rôle des bijoux dans les relations homme-femme. Le second volet de l’enquête consiste en une enquête ethnologique dans les milieux aisés de trois grandes villes chinoises : Pékin, capitale et centre politique et historique de la Chine, Shanghai, ville côtière, carrefour des relations commerciales internationales, et Chengdu, capitale en pleine expansion de la province du Sichuan, connue pour son attachement très fort aux traditions chinoises.
L’enjeu de cette enquête ethnologique est de saisir la complexité des mutations sociales touchant les rapports amoureux, qui aujourd’hui sont pris entre l’attachement à certains modèles traditionnels chinois et les multiples influences occidentales, sources de fascination et de fantasmes. Il s’agira au final de comprendre de quelles manières les transformations sociales qui touchent la sphère des relations amoureuses se répercutent sur l’usage des bijoux et sur leurs valeurs symboliques.
Le but du partenariat lancé entre Richemont et l’Université Toulouse-Jean Jaurès est de financer une thèse d’anthropologie sociale et historique qui, allant au-delà d’une simple analyse des habitudes de consommation chinoises, permettrait de décrypter la mutation des comportements et des rites amoureux de la Chine contemporaine et à travers cela, de comprendre à la fois l’usage et la circulation des bijoux, et le fonction qu’ils assurent dans les rites de courtisement, de fiançailles et de nuptialités.
La première partie de la recherche consiste en une recherche historique remontent jusqu’au 19ème siècle. Elle interroge l’usage des bijoux et les pratiques amoureuses à la cour impériale et parmi les élites chinoises, pour cerner historiquement le rôle des bijoux dans les relations homme-femme. Le second volet de l’enquête consiste en une enquête ethnologique dans les milieux aisés de trois grandes villes chinoises : Pékin, capitale et centre politique et historique de la Chine, Shanghai, ville côtière, carrefour des relations commerciales internationales, et Chengdu, capitale en pleine expansion de la province du Sichuan, connue pour son attachement très fort aux traditions chinoises.
L’enjeu de cette enquête ethnologique est de saisir la complexité des mutations sociales touchant les rapports amoureux, qui aujourd’hui sont pris entre l’attachement à certains modèles traditionnels chinois et les multiples influences occidentales, sources de fascination et de fantasmes. Il s’agira au final de comprendre de quelles manières les transformations sociales qui touchent la sphère des relations amoureuses se répercutent sur l’usage des bijoux et sur leurs valeurs symboliques.
PARTENAIRE
EQUIPE
Catherine Ho : Doctorante
Christine Aribaud (FRAMESPA) : Directrice de recherche
Marine Carrin (LISST) : Directrice de recherche
FINANCEMENT
Contrat de recherche